Les Résidences d’artistes d’AlUla présentent Palimpseste du temps : exploration des pratiques créatives des artistes en résidence

AlUla, Arabie saoudite, le 21 février 2023 : La Commission Royale pour AlUla (RCU) et l’Agence française pour le développement d’AlUla (Afalula) présentent Palimpseste du temps : exploration des pratiques créatives des artistes en résidence, du 17 février au 18 mars 2023. Palimpseste du temps propose une plongée au sein des résidences d’artistes à AlUla, à travers une exposition et des portes ouvertes dans l’atelier des artistes qui ont participé aux différentes éditions du programme. Réparti sur deux sites, le programme est présenté à Madrasat Addeera et Mabiti, AlUla.

Fondée en 2021, la Résidence d’artistes d’AlUla est entrée dans sa deuxième saison et a accueilli à ce jour 26 artistes pluridisciplinaires originaires de la région et de l’étranger, et leur a offert la possibilité de développer, tester et réaliser leurs ambitions artistiques à travers des expérimentations dans le cadre unique et riche d’AlUla. Basés sur l’interdisciplinarité et la collaboration, ces programmes de résidence entendent favoriser le dialogue et les échanges entre les créatifs de tous bords, émergents et établis, les experts et scientifiques tels que les archéologues, architectes et botanistes travaillant sur le terrain, ainsi qu’avec les praticiens locaux et les membres de la communauté locale.

Un palimpseste est un manuscrit qui a été effacé et réécrit plusieurs fois, portant les traces des écritures antérieures qui restent partiellement visibles sous les plus récentes. Ainsi, l’exposition Palimpseste du temps est une métaphore des explorations menées par les artistes résidents et rend hommage à la diversité, la complexité et les différentes strates des expériences humaines à AlUla à travers le temps. L’exposition présente les différentes manières dont les artistes abordent leur travail et l’impact de la résidence sur leur développement artistique.

L’exposition débute à Madrasat Addeera – le Centre d’arts et du design d’AlUla situé au sein du pôle culturel d’AlJadidah – avec une plongée dans l’activité passée et présente de la résidence, proposant notamment des photographies et des séquences vidéo des 26 artistes qui ont participé au programme jusqu’ici.

La deuxième partie de l’exposition Palimpseste du temps présente les processus, les recherches et les installations des artistes actuellement en résidence, et ceux des artistes issus de l’édition précédente du programme, qui s’est tenue du mois d’octobre au mois de décembre 2022. À Mabiti, maison d’hôtes et palmeraie abritant le programme de résidence d’artistes depuis sa création, ce volet du programme présente 13 artistes pluridisciplinaires qui ont tous réfléchi aux marques laissées par l’histoire sur le paysage, la ville et ses communautés.

Les artistes et les œuvres présentés à Mabiti proposent notamment une approche romantique sur les multiples significations et symboles de la culture de la datte (Augustine Paredes) ; un récit singulier des rencontres étranges, parfois surnaturelles, de l’homme avec la nature (Monira Al Qadiri) ; un objet divinatoire qui retrace les pratiques des premiers Arabes et utilise les sables du désert comme messagers du destin (Sabine Mirlesse) ; une lecture des strates sédimentaires de la région, transformées pour en faire des matériaux de construction (BrickLab) ; des poèmes polyglottes qui font dialoguer des éléments du paysage (Afra Atiq) ; une réinterprétation des territoires à travers des géographies fictives (Agnieszka Kurant) ; une intelligence artificielle qui matérialise la présence des femmes, souvent évincées de l’histoire (Daniah Al Saleh) ; une exploration des plantes parasites du désert d’Arabie et de leur impact potentiel sur l’avenir de la Terre (Ayman Zedani) ; une fracture du monde sensoriel qui s’ouvre sur son équivalent numérique dans le métavers (Ben Elliot) ; un atelier à ciel ouvert qui est aussi le théâtre d’une fable sur le désir excessif de pouvoir et le temps qui passe (Mohammad AlFaraj) ; un dialogue entre l’artisanat du métal et celui du cuir autour des portes décorées des immeubles d’AlUla (Manon Wertenbroek) ; et une promenade photographique à travers la ville-oasis et les connaissances intimes portées par ses habitants, qui met en perspective son passé et sa transformation rapide vers l’avenir (M’hammed Kilito).

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